Maison de thé à Koishikawa, le matin après une chute de neige, Koishikawa yuki no ashita 礫川雪の旦 extrait des Trente-six vues du Mont Fuji, Fugaku sanjūrokkei 冨嶽三十六景, de Katsushika Hokusai 葛飾 北斎 (1760-1849) © Wikipédia

 

Le 22 décembre est le solstice d'hiver, tôji 冬至, littéralement l'arrivée itaru 至る de l'hiver fuyu 冬.

 

C'est une des une des 24 périodes solaires, nijûshi sekki 二十四節気, qui caractérisent le calendrier solaire japonais.

 

C'est l'époque de l'année où la journée est la plus courte et la nuit, la plus longue. A partir de maintenant, les jours vont recommencer à augmenter, du moins dans l'hémisphère nord car, dans le sud, c'est l'inverse qui se produit. Et plus on s'éloigne de l'équateur, sekidô 赤道, plus le phénomène s'accentue.

 

On nomme aussi ce jour ichiyô raifuku 一陽来復, le « retour du printemps », synonyme de bonne fortune ou d'un moment longtemps attendu.

 

Le solstice d'hiver marquait dans les temps ancien le début de l'année. A cette occasion, on organisait des banquets, shukuen 祝宴, pour le célébrer.

 

On avait alors coutume de manger des citrouilles, kabocha カボチャ, ainsi que du konnyaku 蒟蒻 pour se protéger des maladies et de mettre des yuzu dans l'eau chaude du bain, yuzu-yu 柚子湯, pour se purifier.